LTR rassemble suffisamment d'adeptes aujourd'hui, pour consacrer un espace de discussion autour de l'agriculture et ses techniques, sans pour autant qu'il ne soit question de tracteurs rouges!
@francois: j'critique pas les atouts de ces sols mais c'est vraiment ce qu'on appelle une terre de chien avec des gros ronds de silex.
quand j'suis arrivé là-bas y a 6 ans t'aurai vu ça les rendements de mer..e qu'on faisait la dedans c'était super compacté (monoculture de maïs ensilé fin octobre )
ce que j'veux dire c'est que j'preferai zapper un labour d'hiver d'hiver que de forcé pour le faire c'est très sensible au compactage!!
bref faut savoir les prendre ces terres et les travailler quand on PEUT le faire, parce qu'après....
Salut a tous,
Nous sur l'exploitation, après 6 ans de NL pour les semis d'automne, nous y sommes revenus depuis 2 ans suite a la pluviométrie en octobre novembre ces dernières années, néanmoins le NL reste en terme de respect du sol et du vivant une très bonne solution, cette année il est prévus un labours sur presque la totalité des parcelles pour revenir au non labours l'année prochaine si les conditions le permettent.
Sinon en non labours derrière céréales ou proteagineuse, c'est durant l'été 3 ou 4 faux semis, puis fissureur et passage avec outil patte d'oies avec rouleaux ( kokerling allrounder ) juste devant le semoir HR+semoir.
moi je pratique les 2
chez moi la quasi totalité est labourée grosse terres, petites terres superficiel je laboure quasi tout cette année par exemple seul 5 ha deriere maiss n on pas été labourée
et point de vue mauvaises herbes je suis pas trop embetté
sinon sur mon autre site avant que je l exploite il n y avait pas eu de charrue depuis 20 ans
majorité de la surface en petite terres superficiel mais meme les terres de fond n étaient plus labourée et bien depuis l année derniere j ai labouré deja toute les bonnes terres et je vous garanti que sa leur a fait du bien et sa les a netoyée
parce que le non labour tu t en sort plus point de vue cout désherbant
j ai des problemes géraniums sur colza obligé de faire de l avadex sur orge pour brome, les bleuets .....
alors du coup je vais commencé a labourer pour les culture de printemp meme sur les plateaux a cailloux
chez moi ou sa a été labouré quasi tout les ans a presque 100 % je ne connait pas toute cette flore concurenciel
sinon c est vrai que c est des terres qui vont toutes seul le travail superficiel suffit
pour le salissement, quand t'es en rotation courte typique de l'est c'est sur qu'en NL c'est pas facile! par ici beaucoup sont dans ce genre de rotation avec parfois une féverole
j'ai des voisins qui réduisent fortement leur sole de colza, d'autres ont complètement arrêté, avec 200€/ha de désherbage c'est toujours sale. Justement cette année j'avais une parcelle de blé avec de beaux ronds de vulpin... (rotation avoine d'hiver/blé/blé le tout semé en septembre... ça a duré 6ans...) on a eu entre 10qx et 15qx dans l'os... cette année on a remis un blé/blé, j'ai fait un trooper à 2L en PSPL, et je prépare l'artillerie lourde pour la suite, objectif: "faire le maximum". En 2015 on y sèmera un colza et là on pensera au kerb
oui le kerb nettoie sur le long terme
des qu il fera beau j ttelle le pulvé pour nettoyer un coup avant l hiver sinon si j attend le printemp c est mort
pour la rotation colza blé orge c est sur faudrait autre chose mais dans les terres a cailloux pas facile de mettre une aautre tete que le colza, j inclue l op sa casse le cycle
Chez nous le sans labour ne se pratique quasi pas derrière un mais moissonner pas évident et avec tout le fumier et lisier a enterrer la question se pose pas trop
Salut Tiberio,
Après ton labour, tu fais combien de passages et avec quels outils pour préparer ton sol?
Combien de litres de fioul à l'hectare de bouffés avant de semer une graine?
Je suis entièrement d'accord avec toi le type de sol n'a rien à voir avec la technique de culture.
Perso, je ne trouve d'intérêt au labour que pour l'enfouissement des CIPAN avant l'hiver et l'implantation des cultures de printemps.
Et ça pour plusieurs raisons.
La première est de priver les matières organiques de lumière pour ralentir la décomposition afin de réduire au maximum le lessivage des minéraux qu'elles contiennent. En labourant à partir de début décembre il faut attendre 3 - 4 mois avant que la culture suivante se nourrisse dans les minéraux redistribués donc ça vaut le coup de ralentir le processus.
La deuxième c'est par exemple l'effet de certaines plantes comme la moutarde qui libère des glucosinolates (effet anti nématodes) quand elle est retournée verte. (Pas d'effet si détruite chimiquement et si elle séjourne en surface). Rien de mieux qu'une charrue pour faire ça.
La troisième est l'effet structurant pour le sol. En labourant avant les gelées, les terres argileuses se reprennent mieux au printemps suivant. (sauf l'an dernier ou pas de gel et beaucoup de pluie!!! c'est vrai!).
Ceci étant, l'inconvénient majeur du labour reste pour moi la destruction par effet mécanique des escadrons de vers qui travaillent la terre sans consommer de fioul mais l'année ou je fais ça c'est les racines des CIPAN qui le bêchent. Alors l'un dans l'autre ça vaut le coup quand même.
Voilà ou j'en suis dans ma réflexion, mais je pense qu'on est loin d'avoir fait le tour de la question et qu'on a encore besoins de tirer les leçons de nos expériences.
Pour avoir plusieurs types de sols sur mon assolement, je peux vous certifier que certains sols se prêtent mieux au non labour que d'autres. perso je suis mitigé, d'un côté on peu admettre que ça peznds du temps et du gasoil, d'un autre côté, les anciens au cul des boeuf il en chiaient pour labourer, c'était des cons? Je pense pas.
D'autre part quand je vois des gars passer 2 voire 3 fois le cover crop pour ne pas labourrer je me tord de rire! Heureusement que certais on essayé de vendre la charrue,ça m'à permis de trouver un couillon quand j'ai voulu vendre mon ancienne Huard!
"Sé aquo dintra pa, sies patient... O prengèt lo martel lo plu bel"
Pour faire un peu d'entreprise, les gars qui labourent plus ou moins régulièrement (j'ai pas dut systématiquement) te voies les rendements se maintenir, eux quin ont perdun la charrue dans les ronces par contre...
"Sé aquo dintra pa, sies patient... O prengèt lo martel lo plu bel"
Kev a écrit :lorsque tu labour tu casse la vie microbienne du sol et ce dernier doit repartir de zéro à chaque fois et ça les anciens ne le savaient pas
comment t'explique qu'on ai des rendements similaires ou meilleurs qu'en NL alors ??
malt57 a écrit :Salut Tiberio,
Après ton labour, tu fais combien de passages et avec quels outils pour préparer ton sol? pour le blé c'est combiné direct et au printemps pour le maïs c'est généralement un tour de vibro et semis au combiné
Combien de litres de fioul à l'hectare de bouffés avant de semer une graine? bonne question??? pour le blé j'dirais autour de 20 litres = 1 labour pour le maïs beaucoup plus 2 passages de stripel croisé,cipan à la volée, labour d'hiver et un tour de vibro
Je suis entièrement d'accord avec toi le type de sol n'a rien à voir avec la technique de culture.
Perso, je ne trouve d'intérêt au labour que pour l'enfouissement des CIPAN avant l'hiver et l'implantation des cultures de printemps.
Et ça pour plusieurs raisons.
La première est de priver les matières organiques de lumière pour ralentir la décomposition afin de réduire au maximum le lessivage des minéraux qu'elles contiennent. En labourant à partir de début décembre il faut attendre 3 - 4 mois avant que la culture suivante se nourrisse dans les minéraux redistribués donc ça vaut le coup de ralentir le processus.
La deuxième c'est par exemple l'effet de certaines plantes comme la moutarde qui libère des glucosinolates (effet anti nématodes) quand elle est retournée verte. (Pas d'effet si détruite chimiquement et si elle séjourne en surface). Rien de mieux qu'une charrue pour faire ça.
La troisième est l'effet structurant pour le sol. En labourant avant les gelées, les terres argileuses se reprennent mieux au printemps suivant. (sauf l'an dernier ou pas de gel et beaucoup de pluie!!! c'est vrai!).
Ceci étant, l'inconvénient majeur du labour reste pour moi la destruction par effet mécanique des escadrons de vers qui travaillent la terre sans consommer de fioul mais l'année ou je fais ça c'est les racines des CIPAN qui le bêchent. Alors l'un dans l'autre ça vaut le coup quand même.
Voilà ou j'en suis dans ma réflexion, mais je pense qu'on est loin d'avoir fait le tour de la question et qu'on a encore besoins de tirer les leçons de nos expériences.
Kev a écrit :lorsque tu labour tu casse la vie microbienne du sol et ce dernier doit repartir de zéro à chaque fois et ça les anciens ne le savaient pas
comment t'explique qu'on ai des rendements similaires ou meilleurs qu'en NL alors ??
Dans tout les types de sol ?
la conduite en NL est pour moi plus technique et par conséquent il est plus facile de se raté qu'en labour (enfin c'est un avis perso )
après reste à savoir la quantité de MO à faire digérer par le sol
Kev a écrit :lorsque tu labour tu casse la vie microbienne du sol et ce dernier doit repartir de zéro à chaque fois et ça les anciens ne le savaient pas
comment t'explique qu'on ai des rendements similaires ou meilleurs qu'en NL alors ??
Je suis assez d'accord ,et comme là dit L'Aveyronnais je ne vois pas vraiment de différence pour le sol entre
un labour et passé plusieurs fois le cover crop ou autres outils
par chez nous le labour est encore beaucoup présent .
)
