porté disparu... c'est super triste

Ici, on parle de tout ce qui ne rentre pas dans les autres catégories. Texte libre, dans la limite du respect des autres... évidemment!
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jeff
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Message non lu par jeff »

En 2283 , moi aussi je serai disparu :lol: .
Avec le réchauffement de la terre , en France et en Belgique , tu te déplaceras avec des chameaux ... :lol: ou en bateaux avec la monté des eaux :lol: .

Essayons de savoir ce qui va nous arriver dans les dix années à venir :( aprés .... on verra bien ! :?
jeff
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vince1455
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Message non lu par vince1455 »

jeff a écrit :En 2283 , moi aussi je serai disparu :lol: .
Avec le réchauffement de la terre , en France et en Belgique , tu te déplaceras avec des chameaux ... :lol: ou en bateaux avec la monté des eaux :lol: .

Essayons de savoir ce qui va nous arriver dans les dix années à venir :( aprés .... on verra bien ! :?
ces clair moi aussi je serai disparu.

mais comme tu dit essayons d'abord de savoir ce qu'il va se passé dans les 10 prcochaine année
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CASE 5120
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Message non lu par CASE 5120 »

vince1455 a écrit :voila des chiffre qui sont paru dans le sillon belge, lisé ces effrayant!!

en 1895 il y avait: 1916690 Ha de SAU
en 2006: 1369041Ha de SAU
en 1895: 6341105 habitant
en 2006: 10511382 habitant
en 1895: 1204810 personne qui vivaient de l'agriculture (exploitant, M-O)
en 2006: 91 176!!!!!!!!!!!!!

ils expliquent aussi que si la belgique continue a perdre ses terre agricoles au rythme de 1895 a 2006 le dernier Ha disparaitra en 2283, mais toute fois si ont releve les state de ces 21 derniere année cela semble s'etre calmé et la date fatique serait repousé en 3387.

les foret ont aussi grignoté pas mal d'Ha de terrain en 1895 il y avait 521495 Ha de bois contre 692916 Ha a l'heure actuelle.

pour ceux qui ont le sillon belge lisez cette article ils est très intérésant.
Pour ceux qui n'ont pas le sillon Belge,voici l'exposé . :wink:
Bonne lecture à tous :!:
:wink:


En compulsant les recensements

1895-2006: 111 années d'agriculture

Un bouleversement majeur s'est produit au xxe siècle surtout dans le monde occidental: la paysannerie est passée de l'écrasante majorité à l'infime minorité! Cette évolution, nous l'avons étalée sur plus d'un siècle, en consultant les recensements agricoles belges de 1895, 1929, 1965, 1985 et 2006. La surface cultivée s'est réduite; les spéculations agricoles ont évolué au tempo d'une mécanisation galopante et des nouvelles demandes sociétales. Le visage de notre agriculture a changé davantage durant ces 111 dernières années qu'au cours des milliers d'années précédentes.

Il y a quelque temps, un inconnu est venu nous trouver, avec des documents sous le bras. Il nous tint à peu près ce langage: ces documents me viennent de mon arrière-grand-père qui était ingénieur agronome de l'Etat. Je ne sais qu'en faire. Les voulez-vous?

Le temps de dire "oui", de recevoir les documents dans les mains, de dire merci, d'ouvrir précautionneusement le premier Atlas... l'inconnu s'était éclipsé.

C'est ainsi que, grâce aux documents exceptionnels que constituent les Atlas des recensements agricoles de 1895 et 1929, nous empruntons une machine à remonter le temps et partons à la recherche de nos racines. Pour mieux nous ancrer dans le présent et appréhender l'avenir. Ce sera notre façon de dire merci à ce personnage.

Indispensables recensements!

Aujourd'hui, époque d'abondance, les gouvernements occidentaux relativisent volontiers l'importance de l'agriculture nourricière.

Au XIXe siècle, par contre, le spectre de la famine hantait les esprits. C'est pourquoi les dirigeants de l'époque accordaient une importance vitale aux recensements agricoles. Ceux-ci permettaient d'évaluer les quantités de nourriture disponible mais aussi de diriger la production future des denrées alimentaires.

En fonction des résultats, des prévisions étaient établies en vue de constituer des réserves stratégiques ou d'autoriser des exportations.

Plus tard, avec l'avènement de la PAC, les recensements agricoles sont restés des instruments de choix pour orienter la gestion des marchés européens et mondiaux.

Recensement: pas tous les ans!

En Belgique, au XIXe et au début du XXe siècle, des recensements généraux de l'agriculture sont peu fréquents: 1846; 1856, 1866, 1880, 1895, 1910 et 1929.

Le recensement de 1895, modèle du genre, est élaboré sous la forme d'un atlas agricole de 34 planches. Il en est de même pour les données de 1929. L'atlas, très exhaustif, comporte 53 planches.

A cette époque, l'administration ne disposait pas de l'outil informatique; les gardes champêtres battaient la campagne pour collecter les renseignements, rassemblés ensuite au niveau des communes, des cantons, puis des provinces et finalement du royaume. Les Atlas de 1895 et 1929 sont donc des documents " faits main", à la fois exceptionnels et riches d'enseignements.

Pour compléter la comparaison, nous avons choisi d'autres recensements: ceux de 1965 et 1985, publiés dans des éditions du Sillon Belge de 1966 et 1986. Quant au recensement provisoire 2006, il a été publié dans notre édition du 8 août 2006. Les recensements proviennent de l'Institut National de Statistiques.

Surface agricole utile en peau de chagrin

Avec ses 30.528 km2 (dont 250 km2 d'eaux), la Belgique est parmi les plus petits Etats au monde. Cependant, avec 335 habitants au km2, elle fait partie des régions les plus densément peuplées. En Europe, elle occupe la troisième position, derrière Malte et les Pays-Bas.

De plus, située au centre névralgique du vieux continent, notre pays "confetti" est un véritable paquet de noeuds autoroutiers et ferroviaires.

L'urbanisation, les infrastructures de transport, l'industrialisation, ont mangé plus d'un quart (-28,6%) de la superficie agricole au cours des onze décennies 1895-2006. Elle est passée de 1.916.690 ha à seulement 1.369.041 ha!

La forêt n'a pas subi semblable érosion; sa superficie a progressé étonnamment de manière inverse (+33%), pour passer de 521.495 ha en 1895 à 692.916 ha de nos jours (source: Houtinfobois)! En 1866, elle n'occupait que 435.000 ha. La surface occupée par les eaux n'a guère varié, elle concerne 25.000 ha.

La superficie agricole se réduit comme peau de chagrin ; elle a perdu 547.649 ha en l'intervalle de 111 années. Si la Belgique continue à perdre des terres agricoles au rythme 1895-2006, le dernier hectare disparaîtra d'ici 277 ans, soit en 2283!

Toutefois, si on considère l'évolution des 21 dernières années, l'échéance fatidique est repoussée en 3387. L'érosion de la SAU semble ralentir. Ouf!

Pour information, le programme Natura 2000 en Région wallonne promettrait la réhabilitation de 20.000 ha de forêt en prairies naturelles. Mais peut-on ici parler de surfaces agricoles?

Paysannerie

Au cours du XXe siècle, l'agriculture belge a donc perdu un quart de ses terres.

Quant à son capital humain, il a régressé dans une proportion bien plus importante: 1.204.810 unités en 1895; 91.176 en 2006! Au cours de la même période, la population belge a progressé de 65%. En 1895, la paysannerie active représentait 19% de la population; en 2006, plus que 0,91%!

En 111 ans, la diminution est de 92,43 %!

A peu près constante durant des siècles, la densité paysanne par unité de surface cultivée a été presque divisée par 10 en l'intervalle des 111 dernières années. Causes principales: les fulgurants progrès agronomiques et technologiques, la motorisation et la mécanisation toujours croissantes. Les chevaux de fer ont remplacé les chevaux de chair; des outils hyperperformants se jouent de travaux
laborieux qui mobilisaient une main-d'Ïuvre innombrable à la fin du XIXe siècle.

La Politique Agricole Commune (période après 1962) et son train de réformes ont clairement accéléré le processus: le nombre d'exploitations et d'agriculteurs belges est divisé environ par deux tous les vingt ans! En 2025, il resterait moins de 50.000 personnes occupées par l'agriculture, dans le meilleur cas de figure! La paysannerie entame d'ores et déjà son chant du cygne.

Les spéculations

Les superficies agricoles se sont réduites au fil des décennies. Afin de comparer de manière logique les différentes spéculations et de suivre leur évolution au cours du XXe siècle, toutes les données chiffrées ont été ramenées en nombre par 100ha (= 1 km2).

Céréales

La proportion de céréales cultivées a fortement reculé au cours du siècle défunt.

Le seigle surtout a déserté nos campagnes. En 2006, 541 ha; en 1895, il occupait 283.376 ha, soit 4,42 ares par habitant! Cette céréale, à la culture peu exigeante, constituait donc une nourriture de base pour la population de l'époque. Les recensements de 1985 et 2006 renseignent toutefois le triticale, croisement du seigle et du froment: 7.255 ha en 2006 ou 0,543 ha/100 ha.

L'avoine, biocarburant de la traction chevaline, aujourd'hui quasi disparue, a régressé de manière identique. En 1895, la sole d'avoine occupait 248.694 ha, pour alimenter, entre autres, les "tracteurs" hippomobiles, 216.199 chevaux agricoles. En 2006, 5.176 ha lui furent consacrés.

En 1895, la culture du blé occupait 180.377ha, soit 2,81 ares par habitant! Froment et orge ont largement profité des progrès agronomiques. Le blé nourricier est devenu partiellement fourrager et a rejoint l'orge ou l'escourgeon; l'essor des spéculations porcines et avicoles a absorbé cette production.

Fourrages

La catégorie "fourrages" est complexe. Il est malaisé de comparer objectivement les données des divers recensements.

Au début du XXe siècle, la prairie était naturelle et extensive; au fil des décennies, elle est devenue une culture à part entière.

En 1895, un maximum de terres étaient labourées pour installer des cultures vivrières: seigle, pommes de terre, légumes. A l'époque, on bêchait jusqu'au pas de la porte! Les troupeaux d'ovins et de bovins pâturaient les moindres recoins et repousses d'herbes: chemins creux, talus, éteules, allées forestières, landes à genêts et à bruyères, essartages. Ces "prairies" ne sont pas renseignées dans l'atlas du recensement général.

Depuis 1929, la proportion des prairies est restée comprise entre 40 et 50 %. Les cultures fourragères ont évolué et concernent de nouveaux végétaux. Ainsi, en 1929, le trèfle (fourrage et engrais vert) occupait 5,95 ha/100 ha, soit 108.549 ha! Il était surtout cultivé en Ardenne. Dans le canton de Bastogne, on atteignait 20,76 ha/100 ha de surface agricole; à Sibret-Fauvillers, 20,21 ha/100 ha.

La culture de la betterave fourragère s'est tassée au fil des ans. Le maïs a débuté timidement dans les années '50, accéléré sa croissance au cours des années soixante, pour devenir, en un peu plus de 50 ans, le fourrage le plus cultivé, non seulement dans notre pays, mais dans bien d'autres aussi.

Clôtures et vergers

Les clôtures barbelées se sont répandues après la guerre '14-'18. Auparavant, les troupeaux étaient maintenus à l'intérieur ou gardés aux pâturages par les pâtres et les bergers.

Des "fourrages verts" étonnants étaient cultivés au début du XIXe siècle: navet, rutabaga, choux moëlliers, carottes: 136.962 ha de navet (en culture dérobée sur éteule de céréales) recensés en 1895 (18,20 ha/100 ha de céréales!), mais 7.278ha en 1929. Les navets étaient consommés en potée domestique, ou servaient de nourriture aux ruminants. Feuilles et collets étaient précieusement récoltés.

D'autre part, en 1895, les vergers comptaient pour 2,48 ha/100 ha de surface cultivée, soit plus d'un dixième des prairies; cela représentait 47.591 ha! Dans un canton comme

Dalhem, les vergers-pâtures s'étendaient sur 28,84 % du territoire agricole; à Herve: 25,76 %; à Soignies: 6,65 %. La tradition du sirop de Liège, cela s'explique.

Partout dans le royaume, chaque ferme comptait quelques arbres fruitiers: pruniers, pommiers, poiriers, noyers. Faînes et noisettes forestières venaient compléter les réserves hivernales des habitants des campagnes, tandis que les cochons étaient conduits à la glandée durant l'automne.

Cultures industrielles

En 1895, les pommes de terre occupaient 184.691 ha (2006: 66.834 ha), soit 2,88 ares par habitant! Une famille moyenne, environ 6 personnes, consommait la production de 17,28 ares, secondée dans cette tâche par l'un ou l'autre cochon chargé du recyclage des épluchures, très minces lors des mauvaises récoltes. Avec le pain de seigle, les "patates", constituaient, début 1900, la nourriture de base du Belge moyen.

La betterave sucrière n'est plus à présenter. La récente réforme du secteur "sucre" a rappelé sa place emblématique dans nos régions limoneuses. Cette culture a bien progressé grâce aux progrès phytosanitaires, agronomiques et mécaniques. Le nouveau débouché énergétique pourrait réorienter sa sélection vers la production de biocarburant.

Quant à la culture du lin, la fluctuation est sans doute difficilement explicable. Il faut dire que les récoltes antérieures peuvent expliquer une diminution ou une hausse des semis.

Spéculations animales

Grandeur et décadence du fleuron des élevages belges!

Le cheval de trait a payé au prix fort la mécanisation et la motorisation qui se sont peu à peu étendues sur les campagnes. En 1895, 30.003 naissances furent enregistrées, pour un nombre total de 271.527 chevaux (33.404 équidés en 2005), dont 216.199 chevaux agricoles (18 animaux pour 100 travailleurs de la terre).

En 1929, on recensait 33 chevaux agricoles pour 100 paysans belges. En 1965, le rapport était toujours identique, mais les effectifs humains et animaux avaient été divisés par deux!

Le développement exponentiel des effectifs bovins et porcins illustre le changement de régime alimentaire de la population belge. Durant les quatre dernières décennies, les aliments d'origine végétale ont cédé la place aux produits laitiers, aux viandes rouges et blanches produites en grandes quantités pour les besoins intérieurs et pour l'exportation.

En 111 années, la densité bovine a progressé régulièrement. Dans les années '80, la mise en place du contingentement laitier a limité le nombre de vaches laitières, tandis que la spéculation allaitante, et donc la production de viande bovine, prenait un essor qui semble irrésistible.

Mais c'est cependant l'espèce porcine qui a gagné dans la course de la viande: 1.163.133 porcs en 1895, 6.332.433 en 2005: l'accroissement est spectaculaire et illustre bien l'industrialisation de certains secteurs d'élevage.

En volaille, on recensait 16.201.404 poules en 1929; en 2005, 35.569.320 unités. Cependant, la différence n'est pas que du simple au double. Si chaque foyer élevait quelques poules au début du siècle précédent, l'élevage avicole se concentre aujourd'hui en unités généralement industrielles.

La population ovine a gardé une surprenante modestie au cours des décennies. Sa densité n'a guère évolué au cours des 111 dernières années.

M. A.
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titik24
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Message non lu par titik24 »

salut

vu vos témoignages, force est de constater que le plus vieux ( et surement le plus beau) métier du monde (non je ne parle pas des prostituées) est bel et bien en train de disparaitre. Le pire c'est qu'en pleine période électorale personne ne nous en parle, on a vraiment l'impression, nous les ruraux d'être les grands oubliés. Moi ce qui me fait le plus flipper, c'est le monde que vais laisser à mes enfants, j'aurai tant voulu qu'ils aient le bonheur de connaitre, tout les bon moments que j'ai connu gosse : l'odeur de la grange, le lait frais, vivre au milieu des bêtes,
la rosée du matin, voir les lapins se barrer, les bruits de la ferme, les gens heureux de faire leur métier,
le ronronnement des tracteurs, ainsi de suite j'en ai des tonnes des merveilles... toujours nostalgique :oops:
avion un peu moins rouge que mon fu 235d
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Péquenoparade
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Message non lu par Péquenoparade »

Je suis très sensible à tous vos témoignages. Je ne suis pas agricuteur mais je suis de la campagne, j'y suis né, j'y habite depuis toujours et je partage à 100 % vos points de vue.

En plus de difficultés d'ordre économique, les agriculteurs doivent également faire face à une véritable crise identitaire dûe notamment à l'incompréhension des néo-ruraux de plus en plus nombreux et exigeants.

L'autre jour j'ai entendu une parisienne ayant une résidence secondaire sur ma commune dire qu'il faudrait interdire la circulation des tracteurs le vendredi soir et en fin de semaine car c'est dangereux puisque ça ralenti les gens qui partent en week-end. :twisted: :twisted: :roll: ... le monde à l'envers.

Arnaud 56 XL, je t'envoie un MP.

Péquenoparade
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jeff
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Message non lu par jeff »

titik24 a écrit :salut

. Moi ce qui me fait le plus flipper, c'est le monde que vais laisser à mes enfants, j'aurai tant voulu qu'ils aient le bonheur de connaitre, tout les bon moments que j'ai connu gosse : l'odeur de la grange, le lait frais, vivre au milieu des bêtes,
la rosée du matin, voir les lapins se barrer, les bruits de la ferme, les gens heureux de faire leur métier,
le ronronnement des tracteurs, ainsi de suite j'en ai des tonnes des merveilles... toujours nostalgique :oops:
Je pense exactement comme toi et quand j'entends dans les médias que les seuls responsables de toutes les pollutions sont les agriculteurs :shock: :shock: !!!!Cela me fait encore plus flipper , car qui mieux que les agriculteurs peut parler de la nature ... Je suis plus trés jeune , ni tres vieux , mais moi , la nature m'émerveille encore tous les jours ... :roll: Des petits riens qui font que la journée va être belle .Si on remet en cause nos pratiques , il faut savoir qu'elles sont dictées par le marché et le marché , c'est les consommateurs ...Mais les consommateurs pensent avant tout à leur nombril et pendant qu'on tape sur le dos des agris , on parle pas d'autre chose ...

C'est difficile à dire , mais une bonne catastrophe en France , remettrait les gens à leur place !
jeff
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vince1455
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Message non lu par vince1455 »

l'autre jour j'ai vu au JT de rtl tvi, un fermier qui veut construire une porcherie dans la région de Chimay bien entendu tout le monde fait des pétitions et quel fut ma grande surprise d'entendre un Français venir s'en mélé, José Bové!!! mais qu'est ce qu'il vient ennuyer sont monde en belgique celui la!!! avec ces idée de farfellu!!

enfin bref si ça continue comme ça nos campagnes seront deserte!!! :cry:
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jeff
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Message non lu par jeff »

Le Bové , Si vous en voulez , on vous le vend pas , on vous le donne ! :lol:
Bové fait beaucoup plus de mal que de bien dans le milieu agricole . Il est en grande partie responsable de l'image des agris et des problème de développement des exploitations .
jeff
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titik24
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Message non lu par titik24 »

jeff pour ce qui est d'une catastrophe dans notre pays perso... je suis pas pour, mais je pense que si tout le monde arrêtent d'être individualiste et se soucient un peu plus de son voisin, peut être qu'on avancera. En campagne si on ne respecte pas son voisin c'est de suite la guerre et ca peut aller loin. Donc sauf cas extrème tout le monde fait en sorte pour que ca se passe bien, voir mieux que bien. Quand on sais que dans certains endroits les gens ne connaissent pas leurs voisins ca fait peur... :!:
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jeff
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Message non lu par jeff »

titik , moi non plus je suis pas pour une catastrophe , j'ai dis cela parce que les gens deviennent tellement égoïstes que je pense qu'il faudrait quelque chose de trés important pour qu'ils s'arrêtent deux secondes et qu'ils regardent autour d'eux . Dans mon village en 10 ans , je ne connais plus personne , les nouveaux habitants , ou ils te regardent pas , ou ils te regardent avec des gros :shock: en se bouchant le nez . Parfois , j'ai vraiment l'impression de ne plus avoir ma place dans ce village , tellement les gens ont changé ...pour en revenir à la nostalgie du temps passé :roll:
Mes voisins , je les connais juste de vue et je n'ai pas de problèmes avec eux , c'est juste que tout le monde s'ignore ! :?
T'es pas mon voisin par hasard ? :lol: ce serait rigolo ... :D
jeff
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vince1455
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Message non lu par vince1455 »

tout a fait d'accord avec toi jeff moi aussi dans le village se sont tout des nouveau et je peux t'assuré que je connais plus grand monde!! tu leur dit bonjours et il te répondre meme pas!!! ces désolant :cry:

ce qui est le pire dans mon village ce que dés qu'il y a des nouveau qui arrive directement ils sont accuelli par les opposant au ferme, et alors la fini, g déja essayé de discuter avec l'un ou l'autre mais il veulent rien entendre!!
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Vincent M 59
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Message non lu par Vincent M 59 »

Salut a tous
Eh bien je vois que nous rencontrons tous les mêmes problemes :?
Quand j'etais petit , a l'ecole , dans ma classe en primaire en generale on etait une vingtaine , il y avait environ 7 a 8 enfants d'agriculteur :D
Aujourd'hui dans cette même ecole mes deux ainées (12 et 10 ans)
ont eu chacune 1 homologue dans leur classe :)
Mon dernier 6 ans est le seul agri dans sa classe :(
Les autres sont des parachutés a 70% ! :?
Et la aussi quand je rentre dans la cour de récré pour aller les chercher soit on m'ignore totalement , soit on me regarde comme un extraterrestre :shock: soit si on me dit bonjour bien gentillement , attention on va bientot me demander un service !! niveler un jardin , deblayer des gravas .....etc !!!
Bon je vais arreter la , car je pourrais y passer la nuit !!
Sachez que partage vos opinions a 100%
A+
Vincent
DUGERS
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Message non lu par DUGERS »

Pour continuer dans cette parenthése sachez que je suis fournisseur de fleur de tournesols et de blés a barbes de nos chers neo-ruraux;ils font de jolis bouquets avec tout ça.Certains me demande la permission :D d'autres pas :(
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jeff
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Message non lu par jeff »

DUGERS a écrit :Pour continuer dans cette parenthése sachez que je suis fournisseur de fleur de tournesols et de blés a barbes de nos chers neo-ruraux;ils font de jolis bouquets avec tout ça.Certains me demande la permission :D d'autres pas :(
Et si demain tu plantes une cabane au bout du champs pour vendre tes bouquets , ils feront une grimace à te donner 1 ou 2 € .Nous sommes toujours au temps des seigneurs . On pue , on est pas beau mais ils bouffent tout ce qu'on produit et c'est toujours trop cher . :evil:
jeff
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pépère
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Message non lu par pépère »

jeff a écrit :
DUGERS a écrit :Pour continuer dans cette parenthése sachez que je suis fournisseur de fleur de tournesols et de blés a barbes de nos chers neo-ruraux;ils font de jolis bouquets avec tout ça.Certains me demande la permission :D d'autres pas :(
Et si demain tu plantes une cabane au bout du champs pour vendre tes bouquets , ils feront une grimace à te donner 1 ou 2 € .Nous sommes toujours au temps des seigneurs . On pue , on est pas beau mais ils bouffent tout ce qu'on produit et c'est toujours trop cher . :evil:
Eh ben, vous avez de drôle de mentalité par chez-vous !
Moi, si y'en a bien un qui râle dans sa bagnole une fois par an en faisant traverser mes vaches sur la route, à part ça c'est bien tout :!:
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