une belle ferme qui tournait bien mais ces 2 années de crises ont eu raison de son moral
c'est bien triste, surtout pour sa femme et ces jeunes enfants
Malaise dans l'élevage
Re: Malaise dans l'élevage
Ce matin, sépulture d'un collège de lycée d'une commune voisine, il avait 33 ans et 2 enfants...
une belle ferme qui tournait bien mais ces 2 années de crises ont eu raison de son moral
c'est bien triste, surtout pour sa femme et ces jeunes enfants
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frisouillet
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Re: Malaise dans l'élevage
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Modifié en dernier par frisouillet le 06 déc. 2017 19:25, modifié 1 fois.
Re: Malaise dans l'élevage
Le plus dur est pour ceux qui reste ......... 
courage au proche et a la famille
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romain 5120
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Re: Malaise dans l'élevage
Moi c'était il y a 15 jours, 28ans... Bon Je compatis pour les familles évidemment c'est horrible... mais je n'admets pas qu'on se supprime comme ça, la conjoncture est ce qu'elle est c'est sur mais putain quant tu as une femme et des gamins il y a moyen de trouver une solution non?
Tu changes de métier, tu vends, enfin je sais pas mais en arriver là ça me dégoûte, quant tu vois le nombre de personne qui lutte contre la maladie il aimerait avoir la santé des personnes qui se font sauter le caisson comme ça.
Nous dans la zone ça en fait 2 ou 3 depuis le début d'année, ça craint vraiment
Tu changes de métier, tu vends, enfin je sais pas mais en arriver là ça me dégoûte, quant tu vois le nombre de personne qui lutte contre la maladie il aimerait avoir la santé des personnes qui se font sauter le caisson comme ça.
Nous dans la zone ça en fait 2 ou 3 depuis le début d'année, ça craint vraiment
Re: Malaise dans l'élevage
tu sais je pense que dans leur tête il en sont arriver à un point de non retour, le mal être est tellement fort que pour eux c'est la seul solution, c'est triste de ce dire que cela prend le dessus sur la raison et sur leurs propre famille mais c'est comme ça, nous ne pouvons rien y faire
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geronimo69
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Re: Malaise dans l'élevage
le plus triste est que cela ne résout rien et pour ceux qui reste dur dur des fois !
-----------__________-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_________--------------
Rouge d'un jour rouge de toujours
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Jérôme
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Papounet 82
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L'Aveyronnais
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Re: Malaise dans l'élevage
Et pis c'est plus pratique pour faire des graillous avec les copains!Papounet 82 a écrit :on peut rebondir sans laisser les autres dans la panade pour autant
Re: Malaise dans l'élevage
J'ai exactement la même vision des choses par rapport au suicide...C'est lâche et égoïste comme acte...il y en a tellement qui aurait voulu vivre.romain 5120 a écrit :Moi c'était il y a 15 jours, 28ans... Bon Je compatis pour les familles évidemment c'est horrible... mais je n'admets pas qu'on se supprime comme ça, la conjoncture est ce qu'elle est c'est sur mais putain quant tu as une femme et des gamins il y a moyen de trouver une solution non?
Tu changes de métier, tu vends, enfin je sais pas mais en arriver là ça me dégoûte, quant tu vois le nombre de personne qui lutte contre la maladie il aimerait avoir la santé des personnes qui se font sauter le caisson comme ça.
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Re: Malaise dans l'élevage
Ce choix la n'appartient qui a ceux qui font le pas , on peut arrier a bout et ne pas voir l essentiel , le système actuel est le fossoyeur des génération de travailleurs .
Perso je comprends et respecte ces actes et choix , les condamner ne sert a rien .
Une pensée a ceux qui vivent ces moments douloureux
Perso je comprends et respecte ces actes et choix , les condamner ne sert a rien .
Une pensée a ceux qui vivent ces moments douloureux
IH chez nous,notre region c'était pas un nid ici ,un poulailler ,une basse cour ,que dis je une forteresse rouge et là le coucou vert vient sortir les œufs rouge un par un ,et case regarde! et meme donne sa benediction, ils refusent le pain beni.
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chris38234
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Re: Malaise dans l'élevage
Surtout quand on sait que il a un point final pour tout le mondeghismx a écrit :J'ai exactement la même vision des choses par rapport au suicide...C'est lâche et égoïste comme acte...il y en a tellement qui aurait voulu vivre.romain 5120 a écrit :Moi c'était il y a 15 jours, 28ans... Bon Je compatis pour les familles évidemment c'est horrible... mais je n'admets pas qu'on se supprime comme ça, la conjoncture est ce qu'elle est c'est sur mais putain quant tu as une femme et des gamins il y a moyen de trouver une solution non?
Tu changes de métier, tu vends, enfin je sais pas mais en arriver là ça me dégoûte, quant tu vois le nombre de personne qui lutte contre la maladie il aimerait avoir la santé des personnes qui se font sauter le caisson comme ça.
Nous dans la zone ça en fait 2 ou 3 depuis le début d'année, ça craint vraiment
, autant que ça soit le plus tard possible, mais je respecte quand même le choix de ces personnes, il faut une volonté absolue pour se dézinguer 
, il faut pas avoir peur de la mort 
!
Recherche TOUJOURS les remorques GILIBERT G 50 BT & G 70 BT.
Ma collection de miniatures --> http://www.lestracteursrouges.com/forum ... 15&t=18977
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TraitComtois
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- Enregistré le : 17 juin 2009 21:55
Re: Malaise dans l'élevage
En Haute Saone, ça bouge un peu du coté des laitiers:
(je vous copie l'article car c'est en accès payant)
Haute-Saône : l’offensive des agriculteurs contre quatre marques de produits laitiers et de viande
Opération retraits de produits par les agriculteurs dans une vingtaine de supermarchés de Haute-Saône.
Après l’appel au boycott de la TVA par la FDSEA, la FDPL et les JA(1) , la semaine dernière, les agriculteurs de Haute-Saône lancent depuis hier mercredi une nouvelle action. Ils demandent à une vingtaine d’enseignes de la grande distribution de retirer de leurs rayons, jusqu’au 16 août, quatre marques de produits laitiers et de viande. Hier matin, une poignée d’exploitants, aux côtés des trois syndicats, sont allés vérifier que les fromages et autres produits estampillés « Président » et « Caprice des Dieux » ainsi que les steaks et autres de la marque « Charal » ou « Bigard » étaient bien absents des rayons.
La raison ? Ces quatre marques appartiennent à de grands groupes qui ne rémunèrent pas correctement leurs producteurs. À la différence de Danone qui annonce une hausse de ses résultats de près de 150 % tout en prenant en compte une partie du coût de production des producteurs de lait.
« Ils font crever les éleveurs »
« Ceux de l’Ain, par exemple, perçoivent 33 à 34 cts par litre de lait quand le groupe Lactalis (Président) offre royalement 25 à 26 cts comme prix de base du litre », dénonce Emmanuel Aebischer, président de la FDPL. « Ils se foutent des producteurs qui, eux, amènent des produits de qualité », s’énerve le syndicaliste.
Dans un langage plus direct, Thierry Chalmin, président de la Chambre d’agriculture, fait comprendre que « pendant que des agriculteurs crèvent, il y en a qui se goinfrent ! »
Ces 7 cts d’écart représentent, par exemple, pour Pierre Besançon, agriculteur à Liévans, 150 € de perte chaque jour pour 1 000 l de lait le matin et autant le soir : « On est en train de crever ! » a-t-il crié en forme de désespoir face aux caméras des chaînes nationales devant un rayon de fromages.
« La valeur ajoutée dans les exploitations n’existe plus », rajoute Sylvain Crucerey. « Nous avons fait de gros investissements de mise aux normes, nos charges ont explosé, sans compter les contraintes administratives pour lesquelles nous sommes obligés de nous faire assister sans toucher un centime de plus. »
À Intermarché « La Vaugine », le patron Nicolas Bocquet, a bien retiré les produits en question sans craindre une baisse de son chiffre d’affaires : « Nous soutenons nos éleveurs et producteurs de lait. Nous allons compenser avec nos marques (la marque Pâturage). Il y aura par contre un manque à gagner chez le transformateur. Les agriculteurs n’ont plus que cette solution-là pour faire pression. Les dates courtes, on les donnera aux Restos du cœur. »
Parmi les clients, certains, comme Raymonde, une retraitée de Colombier, disent être au courant de la situation des agriculteurs haut-saônois(2) et ne pas se servir dans ces marques-là. Quand d’autres comme Cindy, une jeune maman, consciente du problème, ne changera pas pour autant ses habitudes.
Sur la vingtaine de magasins visités, trois n’ont pas joué le jeu, ceux du groupe Casino. Celui d’Arc-lès-Gray a eu la mauvaise surprise de voir deux bennes de fumier déversées devant sa porte dès 13 h. La punition n’a pas été longue à attendre.
(je vous copie l'article car c'est en accès payant)
Haute-Saône : l’offensive des agriculteurs contre quatre marques de produits laitiers et de viande
Opération retraits de produits par les agriculteurs dans une vingtaine de supermarchés de Haute-Saône.
Après l’appel au boycott de la TVA par la FDSEA, la FDPL et les JA(1) , la semaine dernière, les agriculteurs de Haute-Saône lancent depuis hier mercredi une nouvelle action. Ils demandent à une vingtaine d’enseignes de la grande distribution de retirer de leurs rayons, jusqu’au 16 août, quatre marques de produits laitiers et de viande. Hier matin, une poignée d’exploitants, aux côtés des trois syndicats, sont allés vérifier que les fromages et autres produits estampillés « Président » et « Caprice des Dieux » ainsi que les steaks et autres de la marque « Charal » ou « Bigard » étaient bien absents des rayons.
La raison ? Ces quatre marques appartiennent à de grands groupes qui ne rémunèrent pas correctement leurs producteurs. À la différence de Danone qui annonce une hausse de ses résultats de près de 150 % tout en prenant en compte une partie du coût de production des producteurs de lait.
« Ils font crever les éleveurs »
« Ceux de l’Ain, par exemple, perçoivent 33 à 34 cts par litre de lait quand le groupe Lactalis (Président) offre royalement 25 à 26 cts comme prix de base du litre », dénonce Emmanuel Aebischer, président de la FDPL. « Ils se foutent des producteurs qui, eux, amènent des produits de qualité », s’énerve le syndicaliste.
Dans un langage plus direct, Thierry Chalmin, président de la Chambre d’agriculture, fait comprendre que « pendant que des agriculteurs crèvent, il y en a qui se goinfrent ! »
Ces 7 cts d’écart représentent, par exemple, pour Pierre Besançon, agriculteur à Liévans, 150 € de perte chaque jour pour 1 000 l de lait le matin et autant le soir : « On est en train de crever ! » a-t-il crié en forme de désespoir face aux caméras des chaînes nationales devant un rayon de fromages.
« La valeur ajoutée dans les exploitations n’existe plus », rajoute Sylvain Crucerey. « Nous avons fait de gros investissements de mise aux normes, nos charges ont explosé, sans compter les contraintes administratives pour lesquelles nous sommes obligés de nous faire assister sans toucher un centime de plus. »
À Intermarché « La Vaugine », le patron Nicolas Bocquet, a bien retiré les produits en question sans craindre une baisse de son chiffre d’affaires : « Nous soutenons nos éleveurs et producteurs de lait. Nous allons compenser avec nos marques (la marque Pâturage). Il y aura par contre un manque à gagner chez le transformateur. Les agriculteurs n’ont plus que cette solution-là pour faire pression. Les dates courtes, on les donnera aux Restos du cœur. »
Parmi les clients, certains, comme Raymonde, une retraitée de Colombier, disent être au courant de la situation des agriculteurs haut-saônois(2) et ne pas se servir dans ces marques-là. Quand d’autres comme Cindy, une jeune maman, consciente du problème, ne changera pas pour autant ses habitudes.
Sur la vingtaine de magasins visités, trois n’ont pas joué le jeu, ceux du groupe Casino. Celui d’Arc-lès-Gray a eu la mauvaise surprise de voir deux bennes de fumier déversées devant sa porte dès 13 h. La punition n’a pas été longue à attendre.
Re: Malaise dans l'élevage
Bonsoir,
Votre article et vos propos semblent vouloir nous indiquer qu'il est désormais obligatoire de se rapprocher d'un grand groupe industriel (Danone, Intermarché) pour se nourrir et que les syndicats (FNSEA, FDSEA, FDPL, JA) en fixeront le prix.
Qu'en est il exactement ?
Dites-moi aussi, c'est à celui-ci que vous faites confiance ? : http://www.lepoint.fr/economie/xavier-b ... 342_28.php
Bisou... ;-)
Votre article et vos propos semblent vouloir nous indiquer qu'il est désormais obligatoire de se rapprocher d'un grand groupe industriel (Danone, Intermarché) pour se nourrir et que les syndicats (FNSEA, FDSEA, FDPL, JA) en fixeront le prix.
Qu'en est il exactement ?
Dites-moi aussi, c'est à celui-ci que vous faites confiance ? : http://www.lepoint.fr/economie/xavier-b ... 342_28.php
Bisou... ;-)
Re: Malaise dans l'élevage
Et pis c'est plus pratique pour faire des graillous avec les copains!
Des graillous.....??
Si la signifacation de "graillous" est bien celle que j'imagine et que c'est ce que j'ai vu sur une photo qu'un jour un gaulois m'a envoyé alors oui Loïc ça doit être un puissant moyen de pression pour faire changer d'avis ceux qui voudraient passer à l'acte
Re: Malaise dans l'élevage
Ca va finir dans la violence cette histoire d'entêtement de Lactalis. 
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlAprès l’échec d’une deuxième session de négociations sur le prix du lait, une réunion téléphonique entre la FNSEA, les organisations de producteurs de lait et les Jeunes Agriculteurs s’est tenue samedi 27 août dans l’après-midi, et les échanges devraient se poursuivre tout au long du week-end. Objectif : définir une stratégie face au groupe Lactalis. « On ne peut pas en rester là, derrière l’échec des négociations, il faut savoir comment les choses vont évoluer. Je souhaite que les discussions [avec Lactalis] reprennent », a déclaré le président de la FNSEA, Xavier Beulin.
La deuxième session de négociations sur le prix du lait entre Lactalis et les représentants des producteurs a échoué dans la nuit de vendredi à samedi, après cinq heures de discussion. Aucune date n’a été évoquée par les négociateurs représentant les producteurs pour une éventuelle reprise des pourparlers avec Lactalis. Une première session de négociations s’était déroulée pendant onze heures jeudi à Paris, sans succès.