
Prime à la casse
En proposant lors d'une conférence de presse d'instaurer au niveau européen une prime à la casse pour les tracteurs, les dirigeants de Same Deutz-fahr ont jeté un sacré pavé dans la mare.
Selon eux, cette solution serait un palliatif à la prochaine application des coûteuses normes anti pollution Tier 3 et Tier4A. En les reportant, et en mettant en place des aides gouvernementales à la reprise, ils proposent ainsi une solution pour relancer le marché, tout en retirant de la circulation des engins parmi les plus anciens et donc les plus polluants.
Le souci de ce type de mesure, si elle venait à être appliquée, tient au fait qu'elle ne ferait pas la distinction entre l'épave en fin de vie et la sortie de grange à sauvegarder.
Pour avoir vécu dans le monde de l'automobile l'application des fameuses "jupettes" puis "baladurettes", on peut même parler de gàchis en voyant à l'époque certains véhicules partir vers le broyeur.
Si une telle mesure venait à être appliquée, on peut supposer que les modèles les plus rares et les plus recherchés, du fait de l'engouement actuel, ne seraient concernés.
C'est pour les productions des années 60 à 80 qu'il convient d'être plus inquiets. Tous ces engins encore courants et auxquels on ne prête pas encore attention. ON pourrait alors imaginer un plan de sauvegarde ou certaines pièces exceptionnelles passeraient de l'usage professionnel au statut de véhicules de collection.
Merci JPN